
La date fatidique approche à grands pas !
Le 6 décembre, c’est la Saint-Nicolas, synonyme de fête pour les marmots. Il est temps de penser à ce que le grand Saint va apporter aux enfants sages.
Si la Saint-Nicolas rime avec cadeaux et bonbons, il est possible de consommer moins, mais mieux.
Parlons d’abord des bonbons et autres friandises. Je vous livre quelques pistes d’alternatives plus saines dans cet article. Afin de changer un peu les habitudes de ce vieux Monsieur 😉
Les sucreries…
Après Halloween, la Saint-Nicolas est une nouvelle fête synonyme de friandises : chiques, bonbons, Saint-Nicolas et Père Fouettard en chocolat au goût douteux, barres chocolatées de marques internationales…
[Petite parenthèse]
Le marketing des fêtes de fin d’année est imparable et les enfants en sont une cible privilégiée. Rien d’étonnant compte tenu de leur incroyable pouvoir de persuasion et de le ténacité (l’enfant qui se roule par terre en hurlant au milieu du rayon, vous le visualisez, vous aussi ?).
Donc, petite astuce pour éviter que vos enfants ne soient tentés par les packagings attrayants placés judicieusement sous leur nez : ne les emmenez pas avec vous lorsque vous allez faire vos courses en grande surface (dans la mesure du possible, bien entendu).
[Fin de la petite parenthèse]
Plaisir ou santé, est-ce qu’il faut choisir ?
Revenons à nos sucreries : trop grasses, trop sucrées, bourrées d’additifs et de colorants. Elles procurent certes du plaisir à nos enfants, mais un plaisir de courte durée et avec un impact négatif sur leur santé et sur leur éducation au goût.
Alors, plaisir ou santé, est-ce qu’il faut choisir ?
Pas forcément. Parce qu’il existe, heureusement, des alternatives qui permettent de concilier les deux 😊
C’est ce que je vous propose de découvrir dès à présent !
… Et, les alternatives saines et gourmandes
À la maison, nous avons instauré une Saint-Nicolas version plus saine, et qui donne quand même envie aux enfants. Les solutions pour lesquelles j’ai opté me permettent en plus de répondre à un autre de mes objectifs : tendre vers le zéro déchet. D’ailleurs, souvent, les deux vont de pair, ce qui n’est pas plus mal…
Les fruits et les oléagineux
- Des fruits frais et de saison, en particulier les incontournables mandarines et clémentines.
- Des fruits secs : figues (il existe de minifigues séchées, les figues de Zagros, que je n’achète qu’à la Saint-Nicolas pour lui laisser l’exclusivité et marquer le coup), dattes, pruneaux, bananes séchées, pommes séchées… Bon, on évite quand même de s’enfiler un paquet de dattes ou autre fruit séché, car même si c’est plus sain qu’un bonbon Har***, ça reste très sucré !
- Des oléagineux de toutes sortes (qui vous pouvez même enrober de chocolat noir !) : amandes, noix de cajou, noisettes, cacahuètes…
Le chocolat
- On choisit du chocolat noir à plus de 70 % de cacao
- Pour des figurines en chocolat qui ont bon goût, on se tourne vers des chocolatiers comme Taratata Caramel et Chocolat, la Chocolaterie du Haut Clocher ou la Maison en Chocolat, tous trois en région liégeoise.
- On opte pour des amandes, des noisettes ou des canneberges enrobées de chocolat noir.
- Des mendiants au chocolat noir, c’est sympa aussi, et c’est super facile à faire. Va vite voir la recette 😋
Les biscuits
- Si l’on aime mettre la main à la pâte et que l’on a le temps, on peut les faire soi-même : spéculoos, cookies, sablés… Pas besoin d’y passer des heures non plus. Il existe des recettes très rapides.
- Autre solution : les biscuits artisanaux, comme ceux de Mathéline (aussi en province de Liège). On en trouve également dans les magasins bio ou de vrac, parfois aussi dans des rayons spécifiques de certaines grandes surfaces.
Les chiques / les bonbons
- Depuis que les enfants vont à l’école et qu’ils ont intégré les traditions courantes, difficile de faire l’impasse. Je limite les dégâts en achetant en vrac des petites gommes sans colorants artificiels. Et, j’en mets une quantité raisonnable 😉
La qualité plutôt que la quantité
Dans tous les cas, privilégiez la qualité plutôt que la quantité.
À quoi bon se retrouver à Pâques avec un stock de pièces en chocolat que personne ne veut manger parce qu’elles ne sont pas bonnes. J’applique le même raisonnement pour les œufs de Pâques d’ailleurs. Aucune surenchère au niveau de la quantité d’œufs, mais du chocolat de bonne qualité.
À méditer : il vaut mieux se faire plaisir avec un seul délicieux cookie réalisé avec peu d’ingrédients (mais dont tout le monde est capable de prononcer le nom) que quatre biscuits industriels que vous achèterez peut-être au même prix, mais qui ne vous apporteront rien sur le plan nutritionnel.
Et, les jouets dans tout ça ?
La Saint-Nicolas, c’est aussi les jouets distribués la nuit du 5 au 6 décembre (en théorie, parce que en pratique… 😉). Je vous dévoile les backstages de notre Saint-Nicolas durable et responsable dans cet article.
Alors, la Saint-Nicolas, ça se passe comment chez vous ?
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